Une écolo prise en otage à Pointe-Saint-Charles : y’en a marre des embouteillages!

J’ai choisie, en 2001, de venir m’installer à Pointe-Saint-Charles. J’étais attiré par l’ambiance « village urbain » qui y règne, effet direct de sa longue histoire de luttes populaires, mais aussi de son aspect géographique. Entouré de barrières – autoroutes, fleuve, canal, chemin de fers – la Pointe est un quartier enclavé, physiquement séparé de la métropole dont le Centre-Ville est, en réalité, son voisin immédiat. A la Pointe, les voisines, les voisins se parlent dans la rue, potinent, s’occupent du bon voisinage. Ma fille de 5 ans navigue aisément son quartier, comme en région, quoi.

Ceci étant dit, je me suis rapidement butée aux désavantages d’habiter un endroit qui a seulement cinq points d’accès.  Ma maison se situe à mi-chemin entre le pont Victoria et le pont Champlain; matin et soir, c’est l’embouteillage sur les grandes artères. Les banlieusards pressés, et souvent enragés, prennent d’assaut nos rues, nos entrées, nos sorties, tous les jours de semaine aux heures de pointe. Heureusement que j’ai fait le choix de me déplacer en vélo à l’année longue! En 2001, j’arrivais encore à profiter de mes randonnées quotidiennes en me faufilant sans avoir à faire trop de manœuvres dangereuses. (suite…)

Retrouvailles au conseil d’arrondissement

Hier soir, je suis retourné au conseil d’arrondissement du Sud-ouest, le premier depuis la dernière élection municipale du 3 novembre. Le maire Dorais (que l’on voit ici), qui a perdu sa majorité au profit de Projet Montréal, ne semblait pas trop embêté. J’imagine que les idées de Projet Montréal sont assez près des siennes pour éviter tout « clash » idéologique.

Mais il va falloir se creuser un peu les méninges chez les élu-e-s parce que la situation d’une partie significative de la population du Sud-Ouest va continuer à se détériorer, surtout sur le front de l’habitation, remettant peut-être plus visiblement sur le tapis, « la lutte des classes ». (suite…)