Le SPVM met fin à la masse critique

Le SPVM a mis fin à la masse critique vendredi dernier, la traditionnelle manifestation à vélo ayant lieu à chaque dernier vendredi du mois à Montréal. Les policiers ont distribué selon Radio-Canada une quinzaine de contraventions, dont certaines de 500$ en vertu de l’infâme article 500.1 du Code de la sécurité routière.

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Le que le média d’État place cette intervention dans le contexte d’une campagne contre les cyclistes « délinquants », mais omet (tiens donc) de mentionner que l’article 500.1 est généralement utilisé par le SPVM pour mettre à l’amende les personnes participant à des manifestations dont le contenu politique déplait à la gente policière.

L’article stipule qu’il est interdit de nuire à la circulation automobile par le biais d’une action concertée, ce qui rend donc techniquement impossible et illégale toute manifestation. Les manifestations qui n’horripilent pas le SPVM (plusieurs centaines par année) ne rencontre pourtant aucune opposition de sa part, ce qui n’est pas le cas de celles organisées par des groupes radicaux. L’article 500.1 n’est rien d’autre qu’un outil de répression politique, dont viennent de faire les frais les personnes participant à la masse critique de vendredi dernier.

Par Pascal Lebrun
Pour l’Agence de presse libre de Pointe-Saint-Charles

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