Le turbo-capitalisme à un jet de pierre du Bâtiment 7 mais à des lunes de notre besoin d’humanité.

Nous reproduisons ci-dessous le message du Collectif 7 ÀNOUS (que vous apercevez sur la photo prise au Bâtiment 7) qui tient à se dissocier d’un événement (22 au 24 mai 2019) que certains auraient tendance à mêler volontairement, pourtant deux projets aux antipodes quant aux buts et à la philosophie.

DUR LENDEMAIN

Cette semaine s’est ouvert à Pointe-Saint-Charles, sous le thème de « demain », la version 2019 de C2 Montréal (C2, pour commerce et créativité). C2 Montréal, c’est la foire commerciale « la plus avant-gardiste au monde » (intelligence artificielle, biotechnologie, « écoresponsabilité », yoga avec chèvres, menu végétalien et ainsi de suite), à 1 600$ la journée. Alors que notre quartier est décimé depuis des années par l’embourgeoisement, la grande classe d’affaires vient se pavaner chez nous pour se donner une image d’avant-garde. C2 Montréal est en effet un habitué des lieux excentrés au fort potentiel de « développement » et de « créativité ». Il est donc tout naturel que la Pointe leur soit tombée dans l’œil. (suite…)

Lancement de L’économie participaliste: Une alternative contemporaine au capitalisme

Il y a quelques années, des membres du collectif de la Pointe Libertaire animaient un atelier sur l’économie participaliste. Le collectif entretient en effet depuis quelques années, bien que de façon décousue, une certaine réflexion sur la façon d’organiser l’économie d’une communauté désirant s’autogérer.

Aujourd’hui, après quelque six années de travail, je suis heureux de vous inviter au lancement de mon livre sur le sujet, mon tout premier ouvrage. Si ça vous intéresse, le lancement aura lieu vendredi le 10 octobre de 18h00 à 20h00 à la librairie Le port de tête, située au 262 Mont-Royal Est. Le livre sera quant à lui disponible en librairie à partir du 2 octobre.

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Une écolo prise en otage à Pointe-Saint-Charles : y’en a marre des embouteillages!

J’ai choisie, en 2001, de venir m’installer à Pointe-Saint-Charles. J’étais attiré par l’ambiance « village urbain » qui y règne, effet direct de sa longue histoire de luttes populaires, mais aussi de son aspect géographique. Entouré de barrières – autoroutes, fleuve, canal, chemin de fers – la Pointe est un quartier enclavé, physiquement séparé de la métropole dont le Centre-Ville est, en réalité, son voisin immédiat. A la Pointe, les voisines, les voisins se parlent dans la rue, potinent, s’occupent du bon voisinage. Ma fille de 5 ans navigue aisément son quartier, comme en région, quoi.

Ceci étant dit, je me suis rapidement butée aux désavantages d’habiter un endroit qui a seulement cinq points d’accès.  Ma maison se situe à mi-chemin entre le pont Victoria et le pont Champlain; matin et soir, c’est l’embouteillage sur les grandes artères. Les banlieusards pressés, et souvent enragés, prennent d’assaut nos rues, nos entrées, nos sorties, tous les jours de semaine aux heures de pointe. Heureusement que j’ai fait le choix de me déplacer en vélo à l’année longue! En 2001, j’arrivais encore à profiter de mes randonnées quotidiennes en me faufilant sans avoir à faire trop de manœuvres dangereuses. (suite…)

Retrouvailles au conseil d’arrondissement

Hier soir, je suis retourné au conseil d’arrondissement du Sud-ouest, le premier depuis la dernière élection municipale du 3 novembre. Le maire Dorais (que l’on voit ici), qui a perdu sa majorité au profit de Projet Montréal, ne semblait pas trop embêté. J’imagine que les idées de Projet Montréal sont assez près des siennes pour éviter tout « clash » idéologique.

Mais il va falloir se creuser un peu les méninges chez les élu-e-s parce que la situation d’une partie significative de la population du Sud-Ouest va continuer à se détériorer, surtout sur le front de l’habitation, remettant peut-être plus visiblement sur le tapis, « la lutte des classes ». (suite…)